L’histoire des Bénévoles
Toute cette aventure de la restauration de la Chartreuse débuta au début de l’année 1987
Lors d’une réunion de la Société d’Histoire de Molsheim présidée par Louis Schaefli, le débat porta sur l’acquisition par la ville de Molsheim de la partie arrière des bâtiments de l’ancienne Chartreuse. Il s’agissait des cellules K encore habitée, L et M avec leurs jardins totalement abandonnées.<br>Les membres s’enthousiasmèrent et imaginèrent des projets de restauration, mais déchantèrent aussitôt faute d’argent. En effet la ville avait beaucoup investie dans la restauration de la maison du prieur et son jardin pour créer le musée.
Le président de la Société d’Histoire lança alors l’idée: « Et si nous restaurions nous-même en bénévolat? « En s’adressant à Raymond Keller: « nous pouvons le faire……qu’en penses-tu Raym? »
Celui-ci acquiesça immédiatement. Ce posèrent les questions, comment, que faire, comment était la Chartreuse à l’époque, quels matériaux et qui va payer?
Lors de la visite du futur chantier on découvrit des masures et leur état ne parvint pas à dissuader d’entreprendre les démarches préliminaires
Il fallut convaincre le maire Pierre Klingenfuss qui accepta d’autoriser le chantier sous le contrôle des services des Monuments Historiques. Les travaux démarrèrent le 25 avril 1987…Les premiers bénévoles consacrèrent des heures de recherche pour comprendre comment était organisé une Chartreuse en se basant sur la seule référence d’un tableau (peinture à l’huile) de 1744 conservé au musée de Molsheim. On visita la bibliothèque de la Chartreuse de Pleterje en Slovénie pour y consulter des « Annales » de celle de Molsheim. Dom Augustin-Marie Geurts, vicaire du monastère des moniales chartreuses accepta de nous donner des réponses à nos questions et nous servir de guide.
Avant le début des travaux les soucis ne nous épargnèrent pas, comme ce projet immobilier qui devait voir le jour sur l’emplacement des anciens bâtiments les cellules O et P partiellement écroulées. Nous avons réussi à faire annuler le permis de démolir et de construction.
Nous avions débuté une aventure merveilleuse qui dure depuis plus de cinq lustres et tout au long de ces années, il y eut un noyau des « hommes du premier jour »
Le merveilleux c’est cet esprit qui nous anime qui nous relie comme les pierres utilisées pour cette restauration, chacune différente, mais servant la même cause: RELIER !
La suite de cette page est destinée à vous présenter les bénévoles, ceux qui nous ont quittée, ceux qui sont toujours actifs et pour très peu d’entre nous ceux qui avec le temps se sont mis légèrement en retrait.